Solaire et éolien : pourquoi le désamour des investisseurs persiste en Bourse

panneaux solaires

Les entreprises spécialistes des énergies renouvelables cotées en Bourse restent largement sous-valorisées, malgré l'amorce de la baisse des taux. De quoi les pousser à sortir du marché pour retrouver le monde du capital-investissement.

Publié le 17-09-2024 par Juliette Raynal

« Le cours de l'action est incroyablement bas. Il n'est pas du tout satisfaisant. Cela est vrai pour nous, mais aussi pour les autres acteurs du secteur », a déploré Sébastien Clerc, le directeur général du spécialiste des énergies renouvelables Voltalia, lors de la présentation de ses résultats semestriels la semaine dernière.

Lundi dernier, le cours du titre a clôturé à 7,76 euros, soit un montant inférieur à celui de son introduction en Bourse il y a plus de dix ans (8,60 euros). De son côté, l'indice mondial S&P Global Clean Energy, qui rassemble une centaine d'actions du secteur, se situe toujours en dessous de la barre des 1.000 points, après avoir culminé à plus de 2.100 points début 2021. Le désamour des investisseurs pour les acteurs du solaire et de l'éolien va-t-il pousser le dernier acteur français coté spécialisé dans les renouvelables à quitter la Bourse ? Un chemin qui s'inscrirait dans le sillage de Neoen, dont la sortie du monde coté est désormais attendue au premier semestre 2025.

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« La question se pose pour nous comme pour les autres », a lâché son directeur général lors de ce même point presse. « De façon générale, la Bourse évalue les acteurs des renouvelables bien moins chers que les investisseurs du private equity [capital-investissement, ndlr] », regrette Sébastien Clerc.

Vague de sorties

Un phénomène qui, selon lui, a condu

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