Seine : « La pollution n’est pas liée à un problème structurel »

Seine

Chargé du plan baignade, le préfet d’Île-de-France, Marc Guillaume, dresse le bilan des compétitions de triathlon et d’eau libre. Et se projette vers la suite.

Publié le 11-08-2024 par Stéphane Colineau

Le préfet d'île-De-France se savait attendu au tournant du pont Alexandre-III. Marc Guillaume, chargé par le chef de l'État de mettre en œuvre le plan baignade, n'a pas boudé son plaisir lorsque les triathlètes se sont jetés dans la Seine sous le splendide ouvrage, le 31 juillet. Même le jour de retard pris par la compétition masculine et les cinq entraînements annulés pour cause de bactéries encombrantes n'ont pas eu raison de sa satisfaction. Renouvelée les jours suivants par la tenue du triathlon mixte et des deux courses en eau libre, devant une foule impressionnante et dans un décor sublime.

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« C'est un bilan très positif, tout s'est passé comme on pouvait l'espérerassure le haut fonctionnaire. La Seine est dépolluée, tous les investissements programmés il y a quatre ans sont réalisés et ont produit leur effet. » Leur ampleur n'autorise pas l'échec : 1,4 milliard d'euros budgétisés, la moitié à la charge de l'État, le reste partagé entre établissements publics et des collectivités locales. Ces montants expliquent que le sujet, symbolique depuis les années Jacques Chirac, est devenu politique bien plus que sportif.

Et qui dit politique dit polémique. Les critiques ne sont pas tombées de façon aussi drue que la pluie sur la cérémonie d'ouverture, mais elles ont existé. Celles lancées par les triathlètes sont restées rares et ont souvent été démenties. Présentée comme « furieu

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