Made in France : le haut de gamme, gage de pérennité du textile

Si la filière est confrontée à un contexte difficile, certains acteurs tirent leur épingle du jeu. Leur point commun ? Un marché de niche et un positionnement haut de gamme.
Publié le 29-11-2024 par Guillaume Fisher, Florine Galéron et Olivier Mirguet
Pour une parure « Royal Monceau », en lin agrémenté de fines broderies blanches, il faut compter 1.400 euros. Pour survivre dans l'environnement concurrentiel du linge de maison, Garnier-Thiebaut s'est orientée vers le haut de gamme. Fondée en 1833, cette entreprise - qui compte 250 salariés et réalise 80 millions d'euros de chiffre d'affaires - implantée à Gerardmer est l'une des rares survivantes de la filière textile vosgienne, dont la prospérité s'est éteinte dès les années 1970.
« Nous ne pouvions pas conserver un positionnement sur des produits basiques, parce que la fabrication dans les Vosges nous rend plus chers que le grand export. Il fallait trouver les raisons pour lesquelles les clients accepteraient de payer plus cher », explique Paul de Montclos, le PDG de l'entreprise.
D'où ce repositionnement entrepris depuis deux décennies vers le haut de gamme. Garnier-Thiebaut s'est ainsi spécialisée les parures de lits, nappes ou draps de plage pour des hôtels et des restaurants de luxe. Parmi ses références : Bocuse, Georges Blanc, Robuchon ou Troisgros dans la haute cuisine française ; Raffles, Hyatt et Four Seasons dans l'hôtellerie. 120 palaces s'équipent dès lors chez Garnier Thiebaut.
Lire la suite« Nous voulions garantir la qualité de nos produits et nous différencier de la concurrence. Il aurait été suicidaire pour notre marque d'être présente à côté de pantoufles importées d'Asie et vendues
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