Les Jeux de la joie

Cyclisme

Paris 2024 embrase la France. La Ville Lumière vit sa meilleure vie, loin du bazar promis et du contexte politique. Instantanés d’une bulle euphorisante.

Publié le 04-08-2024 par Solen Cherrier avec Mickaël Caron, Stéphane Colineau, Nelson Getten, Léna Ménager, Marin Paulay et N

L'espace de six minutes mercredi, la France a paradé tout en haut du tableau des médailles grâce au doublé historique de Léon Marchand. Partout dans l'Hexagone, les captures d'écran se sont multipliées, ont été partagées. Parce qu'il y avait quelque chose d'irréel à voir notre pays à cette altitude, le temps que le Chinois Pan Zhanle atomise le record du monde du 100 mètres nage libre. Irréel à l'image de Paris, qui a basculé dans une bulle hors du temps depuis la cérémonie d'ouverture. Une parenthèse enchantée où tous les éléments convergent vers une réussite que les organisateurs prophétisaient - tel un mantra auquel il faut croire puisque, de toute façon, on n'a pas le choix - face au scepticisme national et aux vents contraires.

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Les médailles pleuvent depuis la première, en bronze, de la judokate Shirine Boukli ; les bilans d'Athènes (2004), Londres (2012) et Tokyo (2021) ont été dépassés après le triplé insensé en BMX racing, vendredi, jour où l'Agence nationale du sport annonçait encore 42 médailles potentielles d'ici à la fin des JO. Les lieux de compétition rivalisent de somptuosité dans une atmosphère incandescente. La bonne humeur envahit les rues de la capitale, apaisée et désertée par ses résidents - chacun fera le lien qu'il veut -, et même par ses touristes habituels, remplacés par des estivants olympiques. Les transports fonctionnent, la machine est huilée. Évidemment, il y a des bugs.

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