Les grand blues des infirmières scolaires

Illustration infirmière

Face à une jeunesse en détresse, à l'école, les infirmières souffrent d’être trop peu armées et pas assez considérées.

Publié le 13-04-2025 par Par Alexandre Duyck

Avant, il y a longtemps, leur rôle se limitait à soigner les petits bobos après la récréation. Ou un léger mal de tête ou de ventre. « Va à l'infirmerie ! » Qui, dans sa scolarité, ne s'est pas entendu lancer cette injonction de la part d'un professeur, à l'école, au collège ou au lycée ?

Mais les choses ont bien changé, notamment depuis la crise sanitaire du Covid-19, les confinements et leurs effets désastreux sur la santé mentale des jeunes. Désormais, les infirmières scolaires doivent s'occuper de tous les maux de la jeunesse. Sans du tout disposer des moyens nécessaires. ­Souvent, elles n'en peuvent plus ; parfois, elles craquent.

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La France compte 7 700 infirmières scolaires pour 12 millions d'élèves et d'étudiants. Un chiffre loin d'être suffisant pour assurer les 18 millions de consultations effectuées chaque année dans les établissements scolaires, selon les chiffres des syndicats. Une enquête menée en mai 2021 par le Snics-FSU indique que deux infirmières sur trois se disent en souffrance professionnelle et que 66 % d'entre elles envisagent de se reconvertir.

« Nous gagnons entre 1 500 euros net au début et autour de 2 800 euros en fin de carrière... mais presque personne n'y arrive », explique Laurence Mauvillain, secrétaire académique Aquitaine du Snies-Unsa ­Éducation, qui exerce dans un collège près de Bordeaux. Fin janvier, réunies à Aix-en-­Provence, les infirmières scolai

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