Tous les voyants sont au vert pour que le Rafale de Dassault Aviation atterrisse en Serbie. Techniquement, les négociations ont été bouclées au début de l'été, selon nos informations, mais ce contrat a une dimension très géopolitique (tensions régulières entre la Serbie et le Kosovo). Mi-juillet le Chef de l'Etat a souligné dans un communiqué l'engagement du président serbe, Aleksandar Vucic « en faveur du de la normalisation des relations entre la Serbie et le Kosovo, en appui à la médiation européenne et a appelé à la pleine mise en œuvre des accords de Bruxelles-Ohrid ».

C'est donc à Emmanuel Macron qu'il revient d'autoriser la signature de ce contrat entre Belgrade et l'avionneur français. Le président, qui pousse toutefois depuis plusieurs mois pour obtenir cette commande de 12 Rafale, effectue une visite en Serbie les 29 et 30 août à l'invitation du président serbe, Aleksandar Vucic, très intéressé également par une centrale nucléaire construite par EDF. Contacté par La Tribune, Dassault Aviation n'a pas souhaité commenter.

La Serbie veut l'avion français

Cette commande aurait pu être signée avant l'été mais la visite d'Emmanuel Macron en Serbie a été finalement repoussée de quelques semaines. Le président serbe, qui a également obtenu le soutien de la France à l'intégration de la Serbie dans l'Union européenne, avait déclaré après un voyage à Paris en avril que Belgrade avait « conclu des accords concrets concernant l'achat de Rafale. Je m'attends à la signature du con