Le nom et le style brandis par Elon Musk ressemblent à une plaisanterie. Pourtant, le milliardaire, allié de Trump, s'apprête à diriger un nouveau département rattaché au gouvernement baptisé « DOGE », avec pour mission de passer au crible les inefficacités de l'administration en 530 jours - jusqu'au 4 juillet 2026, jour symbolique de l'indépendance américaine. Ce projet résonne avec un combat de longue date : dès sa campagne présidentielle de 2017, Trump dénonçait les dérives du « DeepState » (État profond).

À peine lancée, en parallèle des ministères qui seront annoncés après l'investiture de Donald Trump le 20 janvier 2025, ce Department of Government Efficiency possède déjà son compte sur X et son site internet.

Sur celui-ci, on peut déjà y lire : « notre mission est de décentraliser le récit autour des dépenses gouvernementales, en redonnant au peuple le pouvoir de tenir les entités gouvernementales responsables de leurs décisions financières », annonce d'emblée le projet.

Une rhétorique empruntée à l'univers des cryptomonnaies, avec un nom inspiré du Dogecoin, jeton numérique favori d'Elon Musk. Créé au départ comme une boutade, ce jeton, qui arbore l'effigie d'un chien japonais, profite de l'influence du milliardaire pour gagner en valeur.

Plus surprenant, l'achat-vente de cryptomonnaies est directement proposé via le site qui référence plusieurs plateformes d'échanges. Des trackers de la dette, des dépenses publiques et du déficit y sont également publiés. Le DOGE s