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Le cadeau d’adieu empoisonné de Carlos Tavares
OPINION - Avant même que l’éviction de Carlos Tavares soit entérinée, la plupart des causes étaient connues. L’une d’elles toutefois échappait aux analyses : les effets collatéraux du « tout télétravail », instauré en 2021. Lequel, à terme, pourrait dégrader Stellantis là où se joue sa survie : sa capacité d’innovation. Le pire, pour le groupe automobile aux 240 000 salariés, est peut-être à venir.
Publié le 03-12-2024 par Denis Lafay
La démission - ou éviction - surprise du directeur général de Stellantis Carlos Tavares a des causes désormais bien connues selon un enchainement lui aussi classique : retournement brutal des résultats (effondrement de la marge opérationnelle, chute du cours de bourse), juxtaposition d'erreurs (accumulation de stocks outre-Atlantique, chasse exacerbée aux coûts, sous-investissements, parts de marché en recul en Europe, bugs mécaniques, suspicions sur la fiabilité et la qualité de certains véhicules, stratégie commerciale et politique de marques contestables, communication confuse, etc.), conjoncture et perspectives sectorielles délétères, et comme souvent en situation de crise, divorce avec les instances de la gouvernance décisionnelle sur la stratégie de riposte à adopter.
Dans le cas Tavares, on peut ajouter aussi une spirale étourdissante, irrationnelle, parfois incompatible avec le temps de l'entreprise industrielle et automobile, avec le temps de l'innovation, et avec le temps de tout corps social ; accomplit-on une telle fusion structurelle, capitalistique et familiale, réussit-on la cohabitation cohérente de quinze marques sur les cinq continents, mène-t-on de front de colossales échéances ou transformations industrielles, sociales, commerciales en privilégiant la simultanéité aux cadences successives ? Vitesse n'est pas précipitation. Au final, c'est le délitement irréversible de la confiance que conclut le départ de celui qui, il y a encore peu, rayonnait au point d'
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