La semaine de quatre jours, une fausse bonne idée ?

La Défense

Plusieurs centaines d'entreprises et d'administrations ont adopté la semaine de quatre jours en Europe. Cette organisation a largement permis d'améliorer la productivité et le bien-être des salariés. Mais la généralisation de cette organisation peut virer au fiasco dans certaines entreprises si une phase de test n'est pas respectée.

Publié le 01-06-2023 par Grégoire Normand

Des Etats-Unis au Royaume-Uni en passant par l'Islande ou l'Espagne, l'idée d'une semaine de quatre jours de travail gagne du terrain. Dans ces pays, de nombreuses entreprises du secteur privé, mais aussi des administrations publiques, ont expérimenté pendant plusieurs mois ce mode d'organisation. En Belgique par exemple, les salariés peuvent décider de faire leur semaine à temps complet sur quatre jours.

Lire aussiPour ou contre : faut-il passer à la semaine de quatre jours ? (Mélanie Tisserand-Berger face à François Asselin)

En Europe, le député européen et économiste Pierre Larouturou (Nouvelle Donne) a décroché un projet pilote au Parlement à Strasbourg pour mieux faire connaître cette expérience.

En France, si environ 400 entreprises et 17.000 l'ont déjà testée, le Medef et la CPME y ont récemment mis leur veto. Ainsi, dans ce contexte, la généralisation d'une semaine de quatre jours n'a sans doute rien d'une évidence. Tout va dépendre du secteur, de la taille de l'entreprise et du type d'emploi.

« La clé, c'est la productivité  »

Depuis la pandémie, la productivité en France et en Europe a marqué le pas sans que les économistes puissent y apporter une réponse vraiment claire. Entre la rétention de main d'oeuvre dans les entreprises, les aides au chômage partiel, l'embauche massive d'apprentis, les économistes ont avancé plusieurs facteurs ces derniers mois. Or, face à cette chute préoccupante, la semaine de quatre jours pourrait être une solution.

Lire aussiEn zone euro

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités