La filière volaille française inquiète pour sa survie

Depuis la crise du Covid, les éleveurs français doivent faire face à une série de défis, aggravés par la guerre en Ukraine, qu'ils redoutent de ne pas pouvoir surmonter. D'après les représentants du secteur, il faudrait construire 80 nouveaux poulaillers par an pour assurer la pérennité de la production nationale.
Publié le 19-10-2024 par Amandine Ibled
Les obstacles s'enchaînent pour la filière volaille française. Après la crise Covid, la guerre en Ukraine et l'inflation qui en ont découlé, elle doit aujourd'hui faire face au risque de grippe aviaire. Le 15 octobre, la France a relevé le niveau de risque lié au virus de « négligeable » à « modéré » face aux craintes de contamination par les oiseaux sauvages.
A cela s'ajoute une autre exigence, celle de remplir les objectifs de la loi d'orientation pour la souveraineté en matière agricole votée en mai 2024 - remise aux débats par le gouvernement Barnier à partir de janvier prochain - et qui doit remettre en selle le poulet « made in France ». Or, à ce jour, près d'un poulet sur deux est importé dans l'Hexagone.
« Pour reprendre 20% de parts de marché, il faudrait construire 80 poulaillers par an sur cinq ans, soit environ un poulailler par département par an », estime Jean-Michel Shaeffer, président d'ANVOL, principale organisation professionnelle française, et éleveur de poulets en Alsace. En soi, c'est un objectif atteignable si la loi d'orientation, revue en janvier, répond à ses engagements de simplification administrative en matière d'environnement. Or, « pour l'heure, seule la France impose un seuil de 40 000 poulets pour un site alors que le seuil des autres pays européens est fixé à 80 000 poulets », explique Yann Nédélec, directeur d'ANVOL. Un pallier au-delà duquel l'exploitation est notamment soumise à des enquêtes publiques, souvent boycottées par des association
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