La filiale française du livreur Flink placée en en redressement judiciaire

La filiale française du livreur Flink placée en en redressement judiciaire

L'entreprise de livraison rapide allemande qui emploie en France plusieurs centaines de personnes, a annoncé quitter l'hexagone pour des raisons réglementaires, et placer sa filiale en redressement judiciaire.

Publié le 08-06-2023 par Valérie Macquet

Le « quick commerce », un marché émergeant mais rattrapé par la législation


Le concept du commerce rapide à vu le jour pendant les confinements. Quelques entreprises de livraison stockaient dans des « darck stores », des produits du quotidien et les livraient en quelques minutes au domicile des clients. Problème : ces dark store, en mars dernier, ont été assimilés à des entrepôts, et non des commerces, ouvrant la voie à une régulation par les mairies, de cette activité. Or, certaines municipalités françaises estiment que ces entrepôts occasionnent des nuisances pour les riverains. Plusieurs sont désormais menacés de fermeture, si le Plan local d'urbanisme (PLU) interdit ce type d'activité à leur adresse. Face à ce changement de règlementation, Flink qui utilise 19 « dark stores » dans neuf villes en France a expliqué à l'AFP avoir décidé de « quitter le marché français » pour des « motifs essentiellement réglementaires ».


La France ne compte plus qu'un seul acteur sur ce marché


Implantée en France depuis deux ans, la filiale de Flink avait racheté son concurrent français Cajoo en mai 2022 et l'avait absorbé. En quittant l'hexagone, l'entreprise pourrait bien mettre au chômage ses quelques centaine de salariés. Par ailleurs, ce faisant, elle abandonne le marché français au dernier acteur présent. Il s'agit du groupe turc Getir, dont la filiale française a récemment elle aussi été placée en redressement judiciaire, mais qui a indiqué souhaiter poursuivre son activité dans en France.

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