Se protéger mais aussi être offensif. Dans des secteurs comme le médical, la photonique (filière d'avenir axée sur le traitement de la lumière et la conception de lasers et de fibres optiques), le numérique ou encore la cosmétologie, les entreprises exploitent les outils de l'INPI, tels que les enveloppes Soleau (preuve d'antériorité d'une création), ainsi que les dépôts de marques et de brevets. Ces démarches leur permettent de certifier leurs innovations tout en affirmant leur position sur le marché.

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Selon un état des lieux des PME et ETI françaises déposantes de brevets publié le 6 novembre par l'Institut national de la propriété intellectuelle (INPI), qui dévoilera le 27 novembre les lauréats des Trophées INPI 2024, la dynamique des dépôts de brevets à l'INPI ou à l'Office européen des brevets (OEB) a connu une croissance de 12% entre 2019 et 2023. Depuis 2020, le portefeuille des brevets en vigueur des ETI a augmenté de 13%, celui des PME de 11%.

De la certification au brevet offensif

« Pendant dix ans, nous avons travaillé sur l'assemblage des cristaux lasers, une technologie imaginée à l'Enssat de Lannion mais que je n'ai pas brevetée, car il est toujours difficile de démontrer que quelqu'un a enfreint un procédé » explique Thierry Georges, le PDG d'Oxxius, et spécialiste dans la conception et la fabrication de lasers miniaturisés et de systèmes optiques de haute t