Une grande première en France

Alors que l'on attend toujours de savoir officiellement si (et quand) l'État entend réellement céder toute sa participation dans le capital du groupe ADP, ce dernier revient aujourd'hui sur le devant de la scène médiatique pour un autre genre d'actualité. En ce début de mois d'avril 2018, celui qui s'impose comme étant le troisième acteur aéroportuaire au niveau mondial et le premier acteur en Europe entend miser toujours plus sur l'innovation pour offrir une expérience de transport optimale à ses clients.

Dans cette logique, le groupe ADP a annoncé hier soir via un communiqué de presse avoir lancé une phase d'expérimentation de « deux navettes autonomes 100 % électriques » entre la gare RER de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et le siège d'ADP, soit un trajet de 700 mètres environ, sur une route ouverte où la circulation est plutôt dense. Ces navettes, qui rouleront à une vitesse maximale de 25 km/h et qui pourront transporter jusqu'à 15 passagers au total, constituent une grande première en France.

Une autre innovation lancée en juillet prochain

Ce test, entamé au printemps 2018 et qui se poursuivra jusqu'au mois de juillet prochain, témoigne parfaitement de la volonté du groupe fondé en 1945 et actuellement dirigé par Augustin de Romanet de s'imposer à l'avenir comme étant un acteur incontournable de l'écosystème du véhicule autonome. Le groupe ADP, anciennement connu sous le nom d'Aéroports de Paris, entend proposer ce service gratuitement chaque jour de 7 h 30 à 20 h, tandis qu'un service de navette à la demande sera également disponible, fonctionnant grâce à un QR code sur le support mobile.

En parallèle de cela, l'entreprise française, qui gère 22 aéroports au total avec un trafic annuel de près de 150 millions de passagers, a aussi annoncé le déploiement prochain de sas de contrôle équipés d'un système de reconnaissance faciale dans les aéroports de Paris. Plus précisément, ces sas d'un nouveau genre, conçus par le groupe Gemalto, seront mis en place à partir du 18 juillet prochain, en associant le visage du passager à la photo de son passeport biométrique. Ils devraient permettre un contrôle effectué en 10 secondes, contre 30 secondes actuellement avec le système digital mis en place.