Flink et Getir en faillite : le secteur du quick commerce en pleine déroute

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Trois semaines après le placement en redressement judiciaire de la filiale française du groupe turc Getir, la filiale française du groupe allemand Flink, se retrouve également en faillite, après la décision de sa maison-mère de quitter le marché français, ouvrant la voie à un monopole de...Getir, alors que cette activité a débuté pendant la crise sanitaire avec une quinzaine d'acteurs. Avec l'inflation actuelle, les changements dans les habitudes des consommateurs et la nouvelle réglementation concernant les dark stores, le modèle économique ne fonctionne pas. Analyse.

Publié le 06-06-2023 par Isaure Défossé

Rien ne va plus pour les acteurs du « quick commerce français, ce service de livraisons de produits du quotidien en quelques minutes. Trois semaines après le placement en redressement judiciaire de la filiale française du groupe turc Getir, la filiale française du groupe allemand Flink, se retrouve également en faillite. Ce lundi, elle a été placée en redressement judiciaire par le Tribunal de commerce de Paris après la décision de sa maison-mère « de quitter le marché français », selon les propos tenus à l'AFP par la direction. Résultat : bien que mal en point et en pleine restructuration avec la suppression de 900 postes, Getir devient désormais le seul acteur du « quick commerce » à avoir déclaré souhaiter poursuivre son activité dans l'Hexagone. Ce monopole se dessine alors que cette activité a débuté pendant la crise sanitaire avec une quinzaine d'opérateurs. Pour rappel, Getir a racheté Gorillas qui avait lui même acheté Frichti. De son côté Flink a mis la main sur Cajoo l'an dernier.

Nouvelle réglementation

Si de nombreuses raisons expliquent cette déroute, l'évolution de la réglementation est pointée du doigt par Flink. Écoutant les critiques de certains élus qui dénonçaient l'arrivée de « villes-entrepôts », des nuisances pour les riverains, voire le développement de « l'économie de la flemme », le gouvernement a décrété en mars que les « dark stores », ces locaux où sont stockés les produits à livrer, étaient des entrepôts, et non des commerces, ouvrant la voie à un

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