Des 'discussions préliminaires' en cours

EDF et General Electric (GE) ont confirmé le 22 septembre auprès de l'AFP que des 'discussions préliminaires' avaient été entamées en vue d'une 'éventuelle transaction concernant les activités nucléaires de GE Steam Power'. Le bruit courait depuis déjà de longues semaines et EDF pourrait donc racheter les turbines à vapeur Arabelle localisées à Belfort. 'EDF est en cours d'analyse des conditions dans lesquelles les intérêts du groupe EDF pourraient être préservés. (...) Il n'y a aucune certitude quant à l'aboutissement de ces travaux et discussions exploratoires', a déclaré un porte-parole du groupe français. Du côté de la ville de Belfort, l'enthousiasme prime. 'Je suis satisfait que les négociations soient entamées, j'appelais ce rachat de mes voeux depuis de longs mois', a déclaré à l'AFP Damien Meslot, le maire de Belfort, qui a toutefois rappelé qu'il sera 'extrêmement attentif au périmètre du rachat'. 

Les syndicats sur la réserve

Cette nouvelle a été accueillie très favorablement par le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire. 'Une telle opération permettrait de conforter la capacité d'EDF à construire l'avenir de notre système énergétique, et répondrait pleinement à notre ambition industrielle en faveur de cette filière stratégique', a-t-il déclaré. Du côté des syndicats en revanche, la prudence est de mise, notamment après les nombreux plans sociaux qui se sont succédés ces dernières années chez GE. 'Ce sont 2 000 personnes sur 11 000 qui ont peut-être de la chance de quitter GE. (...) Maintenant, il faut regarder le projet industriel', a déclaré une source syndicale à l'AFP.