Jusqu'où ira-t-il ?

Fin février, un article de BFM Business affirmait que Daniel Kretinsky - l'homme d'affaires et milliardaire tchèque qui investit massivement ces temps-ci; il vient notamment de candidater au rachat d'Editis - était « prêt à racheter » Fnac Darty. L'article précisait que pour ce faire, Kretinsky aurait prévu de reprendre les parts du distributeur allemand Ceconomy; le premier actionnaire; qui détenait, au 31 décembre dernier, 24,2 % des actions du groupe ... Affirmation aujourd'hui démentie par le principal intéressé, via un document publié par l'Autorité des marchés financiers (AMF)... Si le milliardaire tchèque à en effet consenti envisager « de poursuivre sa montée au capital de FNAC Darty » via sa société de droit luxembourgeois Vesa Equity Investment ; il a toutefois précisé « n'avoir pas l'intention de prendre le contrôle du groupe ... au cours des six prochains mois » ou encore ne pas avoir prévu de « solliciter la nomination d'un ou plusieurs membres au conseil d'administration ».

Un réseau solide mais un contexte compliqué

Le groupe qui compte 1000 magasins dans le monde a annoncé être entré dans le rouge en 2022.  Il aurait subi une perte nette de 32 millions d'euros, en raison d'une décision de justice au Royaume-Uni concernant la cession en 2012, de la société Comet. Par ailleurs, Fnac Darty, compte parmi ses actionnaires - à hauteur de 11,3 % - Indexia (ex-groupe SFAM), l'assureur de téléphonie mis en cause par la justice pour « pratiques commerciales trompeuses ».