Contesté sur le marché publicitaire, Google affiche sa plus faible croissance depuis 2015

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Alphabet, la maison mère de Google, a publié des résultats trimestriels décevants. Son taux de croissance est au plus bas depuis 2015, la faute à une croissance des revenus publicitaires en baisse face à la concurrence de Facebook et d'Amazon.

Publié le 30-04-2019 par François Manens

Alphabet, maison mère de Google, n'affiche "que" 17% de croissance de son chiffre d'affaires entre le premier trimestre 2018 et le premier trimestre 2019. Ce standard exceptionnel s'avère décevant pour son statut de géant de la tech, et est sa pire performance depuis 2015. Malgré ses 36,3 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur le trimestre, le cours de clôture de Alphabet a chuté de 7%. A l'ouverture de la bourse aujourd'hui, cette tendance pourrait se traduire par une baisse historique de la valorisation du groupe, de plus de 60 milliards de dollars. Car en plus d'une croissance limitée, le bénéfice net de Google a chuté de 29,2% à 6,6 milliards de dollars, notamment à cause d'une amende de 1,7 milliards de dollars infligée fin mars par l'Union Européenne.

Google bousculé dans la publicité

Malgré sa stratégie de diversification, Google tire la très grande majorité de son chiffre d'affaires de la publicité. D'après des données réunies par Bloomberg, celui-ci n'a augmenté que de 15%, son score le plus bas depuis 2015. Si la publicité mobile se porte bien, la publicité sur ordinateur stagne. Le nombre de clics sur les publicités de Google ont augmenté de 39% par rapport à 2018, encore une fois un taux au plus bas depuis 2016. Le tout alors que le prix des publicités par clic a baissé de 19%.

Sur le marché de la publicité, le groupe doit composer avec la concurrence de Facebook (+26%), et le gain d'ampleur de Amazon (+34% à 2,76 milliards de dollars), qui essaye de pouss

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