Comment les start-up d’IA générative draguent l'Éducation nationale

Alors que ChatGPT a suscité l'intérêt des élèves dès son lancement, des start-up cherchent à institutionnaliser l'usage de l'IA générative à l'école. Leur pitch : alléger la charge de travail des professeurs en les aidant à produire de nouveaux contenus, à corriger les copies, voire à jouer le rôle de tuteur pour leurs élèves.

Publié le 22-10-2024 par Marine Protais

Depuis quelques mois, plus de 1.000 lycées de six académies ont accès à Nolej. Cette plateforme permet aux professeurs de produire en quelques clics du contenu interactif, comme des quiz et des vidéos, à partir de documents. Dans le moteur, on trouve des modèles d'intelligence artificielle générative, ceux d'OpenAI, créateur de ChatGPT, et du français Mistral AI, notamment.

ChatGPT, lancé il y a déjà deux ans, est bien connu des élèves et des étudiants. Les 18-25 ans constituent 27% de la base utilisateurs, selon Statista. Et d'après une étude de l'agence Heaven, les élèves et étudiants de 14 à 21 ans seraient 75% à s'en servir. Plus récemment, c'est NoteBookLM, un outil permettant de générer un podcast à partir de documents, qui ravissait les étudiants sur les réseaux sociaux. Mais Nolej illustre l'entrée par la grande porte de cette technologie dans le monde éducatif.

Elle est l'une des premières start-up intégrant de l'IA générative à être adoubée en quelque sorte par le ministère de l'Éducation nationale, puisqu'elle a rejoint le Gestionnaire d'Accès aux Ressources (le GAR), une plateforme qui permet aux établissements d'accéder à des outils numériques sélectionnés par le ministère.