Résultat net en très forte hausse

BioMérieux a publié ce matin ses résultats économiques et financiers pour l'exercice 2016. Le groupe a réalisé l'an dernier un résultat consolidé de 179 millions d'euros, soit une hausse de 62 %. De son côté, le résultat opérationnel courant contributif s'élève à 298 millions, ce qui représente une augmentation de 14,5 %. Ce résultat opérationnel représente 14,2 % du chiffre d'affaires global, soit 1 % de plus que l'an dernier. La marge brute s'est en effet améliorée en 2016. Elle a atteint 1,101 milliard d'euros, autrement dit 52,3 % du chiffre d'affaires, soit 2 % de plus que les 50,3 % constatés à fin décembre 2015.

Le chiffre d'affaires de bioMérieux ressort quant à lui à 2,103 milliards d'euros. À taux de change et périmètre constants, la croissance des ventes a ainsi surclassé les objectifs fixés durant l'année. Elle s'élève à 9,6 %, grâce à une accélération d'environ 500 points de base due aux ventes de FilmArray. En données publiées, la hausse se limite à 7,1 %, en raison d'impacts négatifs des taux de change.

Objectifs ambitieux mais raisonnés

Jean-Luc Bélingard, patron du spécialiste des diagnostics in vitro, n'a pas caché sa satisfaction face à ces résultats : « en 2016, bioMérieux a réalisé une performance solide. La croissance dynamique de nos ventes et de notre résultat opérationnel témoigne du succès de nos choix stratégiques, notamment en Amérique du Nord et en biologie moléculaire. Dans un monde médical en évolution rapide, nos fondamentaux, qui combinent stratégie entrepreneuriale de long terme, portefeuille d'activités centré sur les maladies infectieuses, investissement continu dans l'innovation et gestion opérationnelle rigoureuse, s'avèrent être des atouts essentiels », a-t-il déclaré dans le communiqué de presse du groupe.

Fort de ces résultats excellents, le groupe lyonnais compte parvenir pour 2017 à une croissance organique des ventes se situant entre 8 et 9 %. Il table également sur un résultat opérationnel courant contributif oscillant entre 300 et 315 millions d'euros, objectif que l'on peut juger modeste, mais qui s'est élaboré sur une base incluant 30 millions d'effets de change négatifs.