Atos : même les grands groupes peuvent mourir...

Un cadre de refinancement a été présenté aux créanciers avec l’État au secours des activités stratégiques (dissuasion nucléaire). Le groupe informatique français Atos, lourdement endetté, est à la recherche de 1,2 milliard d'euros et veut convertir en actions près de la moitié de sa dette.
Publié le 09-04-2024 par Michel Cabirol
Plombé par une dette financière de 4,9 milliards d'euros, Atos survivra-t-il à ce chaos qui l'entraine dans un puits sans fonds ? Et si ce n'était pas le cas, qu'adviendrait-il ? Même si Atos joue le tout pour le tout en tentant de trouver d'ici au mois de juillet un plan de refinancement validé par ses créanciers financiers, Atos pourrait disparaitre, tout comme Alcatel, qui faute d'avoir pris à temps le train de la 2G et la 3G, a disparu ou presque. Car Atos, à la dérive de plusieurs années, n'a pas non plus mis le cap dans les années 2010 vers les technologies les plus prometteuses comme le cloud ou encore vers certaines tendances cruciales pour les SSII comme l'offshoring à l'image de Capgemini avec l'Inde grâce à la vision de Paul Hermelin.
Au contraire, Atos s'est renforcé en 2011 dans l'informatique en rachetant Siemens IT Solutions and Services. Certes, cette acquisition a permis à Atos de doubler de taille mais avec des activités du passé à l'inverse d'Accenture, qui dans le même temps est devenu un géant de la Tech sous l'impulsion de Pierre Nanterme (mort en 2019). Le premier européen à la tête de ce groupe a complètement transformé cette SSII du sol au plafond. Le groupe américain pèse aujourd'hui 64 milliards de dollars quand Atos a à peine dépassé 10 milliards d'euros en 2023 (10,6 milliards) et prévoit un chiffre d'affaires de 11,4 milliards en 2027. En rachetant en 2018 le groupe américain Syntel, qui emploie de nombreux ingénieurs en Inde, Atos a compris les
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