Elle dirige le PINKCC Lab (Precision Imaging as a New Key in Cancer Care), une équipe de recherche de l'Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM), dont l'objectif est de créer un outil de biopsie virtuelle combinant IRM et intelligence artificielle afin d'améliorer le suivi des cancers de manière moins invasive. Considérée comme l'une des pionnières de la digitalisation de la prise en charge oncologique, Stéphanie Nougaret, radiologue spécialisée en cancers abdomino-pelviens, espère ainsi révolutionner la compréhension du cancer de l'ovaire.

Stanislas Quesada, oncologue médical expert dans les cancers gynécologiques, clinicien-chercheur à l'Institut du Cancer de Montpellier (ICM) et secrétaire général de la Société Française du Cancer (SFC), revendique une grande complicité professionnelle avec elle : « Stéphanie a le goût de la découverte, une qualité que l'on retrouve souvent dans la culture nord-américaine, et porte une vision innovante nourrie d'une curiosité insatiable. Elle est passionnée, rigoureuse, exigeante avec elle-même... et très humble ».

« Quitter un avenir académique »

La jeune quadragénaire a un CV qui en impose : après des études de médecine à Montpellier et un internat en radiologie, elle complète son parcours à l'Université McGill de Montréal, passe les équivalences des examens américains avant d'être recrutée comme chef de clinique au Memorial Sloan Kettering Cancer Center de New York.

Quand elle rentre en France, elle intègre le CHU de