Entre 15 EUR brut et 50 EUR brut de prime par jour travaillé pendant les Jeux olympiques 2024, organisés en France ? C'est ce que proposent la RATP et la SNCF. Toutefois, du côté des syndicats, ces sommes sont jugées insuffisantes.

Pas à la hauteur des sacrifices des salariés

Pendant l'événement, les salariés de la SNCF et de la RATP seront amenés à gérer la circulation ou encore la sécurité pour environ 10 millions de touristes. Pour faire face à la demande, 15 % de trains supplémentaires (par rapport à un été classique) sont prévus. Mais, d'après Le Parisien, les négociations sont encore loin d'aboutir. « Toutes ces contraintes - augmentation de stress et de la charge de travail, canalisations XXL, des fouilles, des palpations XXL - pour la modique somme de 23 EUR brut par jour travaillé ? Mais de qui se moque-t-on ? Sachant que nos collègues de la Suge (sûreté) SNCF commencent, eux, les négociations à 50 EUR » a commenté FO-Sûreté (RATP). Et si des primes ont été annoncées (700 EUR, 950 EUR...), notamment pour les personnes acceptant de reporter leurs congés ou bien de travailler lors de leurs jours de repos, les syndicats en attendent davantage de la part des deux entreprises. Pour FO-Maintenance, seule une minorité de salariés touchera l'ensemble des primes. L'organisation syndicale pointe ainsi du doigt un « traitement inégal » et des propositions qui ne sont pas à la hauteur des sacrifices faits par les salariés. Au sein de la SNCF, on attend des efforts comparables à ceux de la concurrence. Transdev va par exemple proposer 1 000 EUR de compensation pour deux semaines de travail et 1 500 EUR pour trois semaines.