Les Playmobil victimes co-latérales de la pandémie ?

Le groupe allemand Horst Brandstätter, qui possède la marque Playmobil a annoncé hier lundi, avoir subi « d'importants reculs du bénéfice ces deux dernières années ». Une situation qui le conduit à mettre en place « un plan de restructuration complet, impliquant la suppression de 694 postes dans le monde d'ici 2025. 369 d'entre eux se trouvent en Allemagne ».  En justification, le groupe a évoqué les « défis économiques actuels » et la « récession mondiale » déclenchée « par la pandémie de coronavirus » ... Laquelle a provoqué des bouleversements sur les chaînes d'approvisionnement (pénuries et hausse des coûts de production, ensuite aggravées par la guerre en Ukraine); dont il explique ne s'être toujours pas remis.

Tous les acteurs du jouet ne sont pas logés à la même enseigne

Lego, le numéro 1 mondial du jouet qui emploie 27.338 personnes dans le monde, n'a pas traversé la crise de la même manière que son concurrent allemand. Le chiffre d'affaires du créateur des célèbres cubes en plastique a, au contraire, bondi de 17% en 2022, tandis que son bénéfice net enregistrait une hausse de 4%.   Le fleuron danois a été, lui, plutôt favorisé par les confinements ayant accentué l'engouement pour ses jouets ; tout comme par le succès de ses franchises (Star Wars, Harry Potter). L'Américain Mattel, quant à lui, surfe actuellement sur la vague du succès du film Barbie.