NotPetya : une cyberattaque très virale... mais peu lucrative ?

Lancement d'une plateforme d'assistance aux victimes de cyberattaques

La cyberattaque NotPetya, qui aurait touché, mardi, 2 millions de serveurs dans le monde, aurait permis d'extorquer moins de 10.000 dollars. Ce montant - jugé faible par les experts - laisse penser que l'objectif premier de l'opération était l'implantation de nouveaux logiciels malveillants pour une prochaine attaque.

Publié le 01-07-2017 par Anaïs Cherif

Un maigre butin pour la cyberattaque mondiale NotPetya. Le virus malveillant aurait infecté 2 millions de serveurs dans le monde mardi 27 juin, dont 29.000 en France. Parti d'Ukraine, il s'est rapidement étendu vers la Russie, les Etats-Unis et l'Europe. Alors que le virus s'est propagé à cause d'une faille du système d'exploitation Windows, Microsoft attribue "l'infection initiale (...) à un logiciel de comptabilité fiscale d'une société ukrainienne nommée M.E.Doc", écrit l'entreprise dans une note de blog. Les hackers auraient récolté 3,874 bitcoins - soit un peu moins de 10.000 dollars, selon Check Point, un éditeur de solutions de cybersécurité.

Le virus NotPetya a infecté les systèmes informatiques en chiffrant les données afin de rendre les documents inaccessibles pour leurs propriétaires. Les cybercriminels ont alors exigé une rançon de 300 dollars (275 euros) payable en bitcoin, une monnaie virtuelle censée préserver l'anonymat des transactions. Ce processus est le même que celui utilisé en mai dernier par le rançongiciel WannaCry, contraction de "rançon" et "logiciel". Affectant 300.000 ordinateurs dans 150 pays, il aurait permis aux hackers de récolter environ 40.000 dollars en trois jours.

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Une attaque motivée par la destruction pure

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