Vers la création d'une nouvelle compagnie européenne ?

La SNCF qui détient 55% d'Eurostar et 60% de Thalys, était accompagnée vendredi 27 septembre de la SNCB (Société nationale des chemins de fer belges), du fonds Hermès et de la Caisse des dépôts du Québec, actionnaires des deux groupes, pour annoncer le projet de rapprochement entre les réseaux britanniques et belges. Baptisé 'Greenspeed', ce projet sera soumis à l'approbation des différents conseils d'administration, des instances du personnel puis devra obtenir l'aval de la Commission européenne. Guillaume Pepy le président de la SNCF a précisé que la fusion devrait prendre 'entre 18 mois et deux ans'. L'entreprise ferroviaire française sera l'actionnaire majoritaire de la nouvelle compagnie.

Optimiser les ressources et réduire les coûts 

'L'objectif est de créer un vrai acteur européen de la grande vitesse, présent dans cinq pays totalisant 245 millions d'habitants' a fait savoir Rachel Picard, la patronne des TGV à la SNCF. Avec cette fusion la SNCF espère également que la mise en commun du matériel, alors que les rames ne sont pour l'heure pas compatibles entre elles, permettra de fluidifier les parcours mais aussi d'optimiser les ressources. Guillaume Pepy, qui sera remplacé par Jean-Pierre Farandou début 2029, s'est montré optimiste et serein quant à la validation de 'Greenspeed' : 'Un tel projet est pile dans l'objectif environnemental de la nouvelle Commission européenne. Il colle aux besoins de l'époque.'