Ghosn explique pourquoi il a démissionné de Renault dans une nouvelle interview

Dans un nouvel entretien qu'il a accordé cette fois aux "Échos" et à l'AFP, Carlos Ghosn, toujours prisonnier au Japon, nie à nouveau les accusations dont il fait l'objet, affirmant qu'il aurait "ardemment souhaité avoir l'occasion de [s]'expliquer devant le conseil d'administration de Renault".
Publié le 31-01-2019 par latribune.fr
Carlos Ghosn a justifié jeudi sa décision de démissionner de ses fonctions de Pdg de Renault par la nécessité de donner au groupe une gouvernance plus pérenne, mais regrette de n'avoir pu s'en expliquer devant le conseil d'administration.
"On ne pouvait pas maintenir Renault dans une situation où la gouvernance était temporaire. Quand j'ai appris que ma caution était de nouveau refusée, j'ai décidé de démissionner", a-t-il dit dans une interview au Echos et à l'AFP, réalisée depuis son lieu de détention au Japon. "Mais j'aurais ardemment souhaité avoir l'occasion de m'expliquer devant le conseil d'administration de Renault."
"Je suis seul face à une armée qui me jette des horreurs au visage"
Le groupe au losange a nommé une semaine plus tôt, jour pour jour, le président de Michelin Jean-Dominique Senard pour succéder à Carlos Ghosn à la présidence du groupe.
"Je suis si fier d'avoir conduit cette entreprise de 2005 à 2018 et de l'avoir aidé à se transformer en un groupe si fort, en termes de profitabilité, de croissance, de qualité des produits et de technologies", a-t-il ajouté. "Les résultats financiers de 2018 vont d'ailleurs être excellents."
Carlos Ghosn a rejeté à nouveau les accusations portées contre lui, estimant être victime d'un complot visant notamment son projet de renforcer l'intégration entre Renault et Nissan. "Je suis seul face à une armée qui me jette des horreurs au visage", a-t-il ajouté.
(Avec Reuters)
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