Fin d'Autolib: le monde d'après...

De nombreux acteurs de l'autopartage hésitaient à s'implanter à Paris en raison du monopole, de fait, d'Autolib. La fin du service opéré par le groupe Bolloré devrait leur permettre de multiplier les offres, et conforter Paris dans son statut de ville expérimentale de premier plan des nouvelles mobilités.
Publié le 23-06-2018 par Nabil Bourassi
Tout a été très vite... En quelques semaines seulement, la programmation de la fin d'Autolib a été actée dans une indifférence assez stupéfiante ! Anne Hidalgo a, certes, multiplié les sorties médiatiques pour dire tout le mal qu'elle pensait de la gestion du service d'autopartage électrique par le groupe Bolloré, mais elle aura finalement essuyé assez peu de critiques... Au contraire du fiasco Velib, dont la plupart des bornes ne sont toujours pas opérationnelles.
Il faut dire que la maire de Paris veut défendre les deniers publics puisque le groupe Bolloré lui réclame pas moins de 233 millions d'euros. D'autre part, il semblerait que les Parisiens soient moins attachés à Autolib, dont la qualité de service fait l'objet de toutes les moqueries, qu'à Velib... Ainsi, les 150.000 abonnés d'Autolib ont largement baissé leur fréquence d'usage : -21% entre 2015 et 2016 !
La fin d'un "carcan"
En réalité, Paris s'apprête à écrire une nouvelle histoire des nouvelles mobilités, et Autolib, dans sa configuration, était devenu un véritable frein, un "carcan" selon certains concurrents, et qui n'a pas su s'adapter. Le groupe Bolloré le reconnaît d'ailleurs :
« Lors de la création d'Autolib en 2011, les VTC n'avaient pas encore débarqué à Paris, nous étions implantés dans des zones très denses... Les conditions initiales ont été bouleversées. »
A l'époque, le service d'autopartage fondé par le groupe Bolloré était apparu comme un véritable ovni dans un univers des mobilités totalement e
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