Une amende d'un montant de 4,125 milliards d'euros, c'est ce à quoi Google a été condamné par la Commission européenne. Cette dernière accuse le groupe américain d'imposer des limites illégales aux fabricants d'appareils mobiles fonctionnant avec Android, son fameux système d'exploitation.

Une croissance ralentie en 2022

Le concurrent d'Apple n'a toutefois pas envie de payer cette amende. Après avoir fait appel une première fois (procédure rejetée), le groupe de Mountain View continue de contester sa sanction. « Il y a des domaines qui nécessitent une clarification juridique de la part de la Cour de justice de l'Union européenne » a déclaré Google. Le groupe n'a néanmoins pas indiqué quels domaines sont concernés. Pour rappel, la Commission européenne reproche notamment à Google d'avoir voulu renforcer sa position dominante en imposant la pré-installation de Google Search et Google Chrome sur les Smartphones dont les fabricants voulaient obtenir une licence d'exploitation du Play Store. Avec ce nouvel appel, Google cherche bien entendu à faire réduire voire annuler sa condamnation. Cela lui permet aussi de repousser le paiement de cette amende alors que 2022 est synonyme, pour le groupe comme pour sa maison-mère, de croissance ralentie. Au troisième trimestre, Alphabet a enregistré une baisse de ses bénéfices égale à 27 % (par rapport au troisième trimestre 2021). Google étant régulièrement accusé d'abus de position dominante, il serait étonnant que sa sanction soit réduite. Il serait encore plus surprenant qu'elle soit annulée.