Dans un stade Roland Garros à demi-plein et face à une attente palpable des entrepreneurs, le Premier ministre a tenu à rassurer en cette deuxième journée de Rencontre des entrepreneurs (REF). « Dans l'ancien état du monde, nous avons perdu la bataille industrielle, dans le nouvel état du monde, nous avons tout pour la gagner », a-t-il déclaré, après une longue introduction sur la situation géopolitique actuelle et les bouleversements que celle-ci implique pour le commerce extérieur.

Le discours a continué avec un rappel de l'effort budgétaire nécessaire, porté à 44 milliards d'euros en 2026 face à l'accumulation de la dette du pays. François Bayrou est aussi revenu sur la nécessité d'une juste contribution avec un effort attendu aux plus favorisés. Après une quarantaine de longues minutes, il a fini par lâcher que « ces efforts ne devront pas toucher l'outil de travail » pour rassurer son audience. Le Premier ministre a une nouvelle fois fustigé le rapport du Sénat paru le 1ᵉʳ juillet dernier qui pointe du doigt le montant des aides publiques aux entreprises, à hauteur de 211 milliards d'euros en 2023.

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Estimant qu'il s'agit d'une succession d'addition d'aides qui n'ont rien à voir les unes avec les autres, François Bayrou a tout de même annoncé rechercher un allègement de ces contributions publiques, compensées par des allègements d'obligations et des simplifications de normes pou