Depuis qu'il a racheté Twitter, qu'il a rebaptisé X, Elon Musk n'a cessé de prendre des décisions discutables. Licencier plus de 80 % des employés, dont un nombre important de modérateurs, en fait notamment partie. Or, depuis le rachat du réseau social par le patron de Tesla, qui a pourtant dit que la sécurité des mineurs était sa priorité absolue, la détection automatique de contenus pédopornographiques est passée de 90 à 75 %. 

Une amende pour X

En Australie, X a écopé d'une amende supérieure à 390 000 EUR (610 500 dollars australiens) infligée par le régulateur de l'Internet au nom de l'Australia's Online Safety Act (une première). Pour le régulateur indépendant, X n'a pas suffisamment modéré les contenus en lien avec les agressions sexuelles sur mineurs. C'est Julie Inman Grant d'eSafety, elle-même autrefois employée de Twitter, qui a annoncé que le réseau social écopait d'une amende qu'il doit payer sous 28 jours. Elle a en outre regretté des discussions creuses avec ce dernier. « J'ai été franchement surprise de découvrir à quel point il était difficile d'obtenir des informations vraies et précises et surprise également de constater que certaines entreprises, qui devraient avoir des systèmes de modération développés, ne soient pas en mesure de fournir des informations partagées par d'autres sociétés. » Julie Inman Grant a profité de cette annonce pour rappeler Google à l'ordre. En février dernier, elle avait demandé aux deux groupes, mais aussi à TikTok (qui d'après elle a été l'entreprise la plus transparente), Twitch et Discord, d'expliquer comment ils traitent ces contenus.