Un ISF vert pour en finir avec les Gilets Jaunes !

Gilets jaunes: un an apres, les braises couvent encore

VOTRE TRIBUNE DE LA SEMAINE. La semaine à venir s'annonce très, mais vraiment très très chaude à Bercy, avec l'attente du verdict de l'agence Standard & Poor's sur la note souveraine de la France. Bruno Le Maire et la direction du Trésor auront vendredi 2 juin les yeux rivés sur leurs écrans Reuters pour observer, les pupilles dilatées, les conséquences d'une éventuelle dégradation de notre dette, placée depuis décembre 2022 sous surveillance négative... Et pourquoi ce quinquennat pourrait bien finir par un choc fiscal sur les plus riches...

Publié le 27-05-2023 par Philippe Mabille

La semaine à venir s'annonce très, mais vraiment très très chaude à Bercy, avec l'attente anxieuse du verdict de l'agence Standard & Poor's sur la note souveraine de la France. Bruno Le Maire et la direction du Trésor auront vendredi 2 juin les yeux rivés sur leurs écrans Reuters pour observer, les pupilles dilatées, les conséquences d'une éventuelle dégradation de notre dette, placée depuis décembre 2022 sous surveillance négative... Et voilà donc pourquoi ce quinquennat pourrait bien finir par un choc fiscal sur les plus riches...

Après avoir perdu sa meilleure note, le Triple A, en 2012 sous Sarkozy, la France risque de connaître une nouvelle humiliation sous Macron avec une baisse de AA à AA- de sa note S&P, une agence dont les avis influencent bien plus les investisseurs que celui de son concurrent Fitch. L'agence Fitch a déjà cogné fort le 28 avril dernier en dégradant notre note d'un cran, mais cela n'a pas eu d'effet notable sur l'écart de taux entre la France et l'Allemagne, le juge de paix de la qualité d'une dette d'Etat en Europe. Mais la crainte d'une dégradation par S&P fait déjà se tendre le fameux spread qui se rapproche des 60 points de base. 

Le risque, si ce spread continue de se dégrader, c'est celui d'un effet « boule de neige » de la dette, puisque la France, comme la plupart des pays du monde, emprunte principalement pour rembourser ses emprunts précédents. A force, elle a accumulé 3.000 milliards d'euros, plus de 111% du PIB. Sous Nicolas Sarkozy, la det

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités