Très haute altitude : nouvel espace stratégique conflictuel entre grandes puissances (1/2)

L'armée américaine a abattu samedi un ballon chinois considéré par le Pentagone comme un ballon espion. La France s'intéresse fortement depuis plusieurs années à la très haute altitude (entre 20 et 100 km). L'armée de l'air et de l'espace prépare une feuille de route stratégique pour cet été.
Publié le 07-02-2023 par Michel Cabirol
Rififis entre grandes puissances dans la stratosphère, ou plus exactement dans la très haute altitude (HAO ou Higher Airspace Operations), qui est comprise entre 20 et 50 km. Soit une altitude au-dessus de la souveraineté des États (66.000 pieds, environ 20 km) et avant l'espace. Longtemps délaissée par les militaires, cette tranche d'altitude (re)devient un espace stratégique où tout est à construire : enjeux de doctrine, enjeux opérationnels et enjeux capacitaires. Et l'exemple du ballon chinois d'environ 25 mètres de large, considéré par le Pentagone comme un engin espion et abattu par un F-22A Raptor au large des côtes de Caroline du Sud par l'armée américaine sur ordre du président Joe Biden, le démontre bel et bien même si la Chine soutient de son côté qu'il s'agissait d'un aéronef civil.
Un nouvel espace de conflictualités ?
Pékin, qui accuse Washington d'avoir « surréagi » en employant la force, était pourtant pleinement dans son droit de faire voler ce ballon au-dessus des États-Unis... Il volait au-delà de la souveraineté des États-Unis. D'ailleurs, l'armée de l'air américaine ne demande à personne l'autorisation de faire voler ses U2 au-dessus de la France à 70.000 pieds lorsqu'ils décollent de Grande-Bretagne pour aller au Moyen-Orient. Faut-il réglementer la très haute altitude comme l'espace aérien et l'espace ? C'est la question que pose clairement cet incident entre la Chine et les États-Unis au-delà de la posture naturellement hypocrite des deux superpuissanc
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