Sondage dette publique : les Français ne veulent pas payer
SONDAGE EXCLUSIF - Selon notre enquête Ipsos-« La Tribune Dimanche », les Français seraient peu enclins à payer davantage d'impôts pour réduire les déficits. Mais une baisse des dépenses publiques (santé, éducation...) ne leur plairait pas davantage.
Publié le 17-03-2024 par Nicolas Prissette
Redresser les comptes du pays n'est pas un objectif impopulaire. Même si la dette est loin d'être la première préoccupation des Français, une immense majorité d'entre eux (93 %) estiment que la réduction des déficits doit figurer parmi les priorités ou les sujets importants du gouvernement. Y compris parmi l'électorat mélenchoniste.
Comment y parvenir ? Les Français restent rétifs à toute hausse d'impôt. Ils préféreraient que l'on baisse des dépenses publiques. Sauf que... Quand on leur soumet l'éventualité de toucher aux principales enveloppes (santé, éducation, prestations sociales...), ils sont moins nombreux à acquiescer. 40 % d'entre eux souhaiteraient plutôt une hausse de la TVA, de la CSG ou de l'impôt sur le revenu.
Autre paradoxe, les gouvernements successifs sont jugés responsables de l'endettement du pays. Mais les attentes auxquelles ils répondent (protection sociale, services publics...) sont relativisées ainsi que la capacité économique et sociale du pays à les financer. « Les Français se défaussent sur les politiques », observe Brice Teinturier, directeur général d'Ipsos. Quel parti politique gérerait mieux les caisses publiques que le gouvernement actuel ? Aucun ne convainc profondément l'opinion. Certes, une personne sur trois cite le RN, qui arrive largement devant les autres. Mais cette proportion reflète surtout l'audience actuelle du parti lepéniste et le rejet radical des autres formations par ses sympathisants.
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