La réforme des retraites à nouveau en question

La rentrée sociale s'annonce mouvementée. La CGT-Cheminot, le premier syndicat de la SNCF, a annoncé sur Twitter la tenue, le 17 septembre prochain d'une journée d'action nationale. Rejointe par FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et UNL, la CGT a annoncé dans un communiqué que cette journée se déroulerait 'selon des modalités à définir dans les secteurs professionnels et les territoires (grèves, manifestations, rassemblements, etc.'. Les organismes précisent que la question de l'emploi est 'centrale' et demandent notamment un hausse des salaires, un abandon définitif de la réforme des retraites et le développement des services publics. Alors que la pandémie de Covid-19 n'est pas encore maîtrisée en France, ces organisations demandent également 'la mise à disposition gratuite de masques en quantité suffisante à l'ensemble des collégiens, lycéens et étudiants', et 'une réduction du temps de travail' pour réduire la durée d'exposition.

La colère du gouvernement

Cette annonce de la CGT a provoqué la colère du gouvernement, et notamment du ministre de l'Économie Bruno Le Maire. 'J'ai du mal à comprendre qu'on lance un appel à la grève à la SNCF alors que nous venons d'éteindre 35 milliards d'euros de dettes de la SNCF et que chacun sait (...) qu'il y aura dans le plan de relance (...) et des investissements massifs dans le transport ferroviaire', a déclaré le ministre samedi 29 août sur France Inter. 'Je pose simplement la question : à quoi sert cette grève à la SNCF ? Quels sont les objectifs ?', a interrogé le ministre qui a toutefois concédé que les prochains mois seront difficiles et que des faillites d'entreprises étaient à prévoir.