Qui sont les candidats encore en lice ?

Le PSG avait jusqu'à mercredi midi pour se porter candidat au rachat du Stade de France. Mais le club, propriété de Qatar Sports Investments (QSI), y a finalement renoncé. D'abord révélée par le Parisien, l'information a été confirmée dans la journée par une source proche du club à l'Agence France Presse (AFP). Avant l'été, le propriétaire du club s'était pourtant clairement positionné comme un sérieux prétendant à la reprise de l'enceinte francilienne, le plus grand stade  français, dont la concession détenue par le consortium Vinci-Bouygues arrive à son terme en 2025. Mais plusieurs éléments ont finalement poussé le PSG à se retirer de la course. Une source proche du PSG a expliqué à l'AFP que les dirigeants étaient "allés au bout de cette piste mais elle n'était finalement pas la meilleure option". D'autres candidats sont toujours en lice, même si en l'état actuel des choses, ils peuvent encore se retirer à tout moment : le consortium Vinci-Bouygues, la société GL Events associée à Paris Entertainment Company ou encore le groupement français 'Stade de France, notre bien commun'.

Quelle solution pour le Parc des Princes ?

Les supporters du Paris-Saint-Germain, farouchement opposés à un déménagement au Stade de France, ont accueilli avec joie et soulagement cette nouvelle. Mais un problème de taille demeure pour le club parisien : le Parc des Princes, un stade vétuste et désormais plus adapté au développement du PSG. Le propriétaire du club se heurte toujours à l'opposition d'Anne Hidalgo, jusque-là inflexible dans son refus de vendre le stade. 'Le projet d'extension du Parc des Princes, à près de 60 000 places, est quasiment ficelé. Un projet pharaonique, avec de lourdes contraintes techniques dont le coût dépasserait les 500 MEUR', rappelle Le Parisien. Mais pour Qatar Sports Investments, un tel investissement ne pourra être réalisé que si le club devient propriétaire des murs. Mais pour l'heure, le projet semble toutefois au point mort. "Il n'y a toujours pas de discussion avec la mairie et pas d'évolution", a confié une source à l'AFP.