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Quand l’ESS participe à la relocalisation de la filière textile
À Marseille et ses alentours, plusieurs structures misent sur la confection textile pour remettre sur le chemin de l’emploi des personnes qui en sont éloignées, maintenant sur le territoire une activité que beaucoup d’entreprises ont délocalisée. À l’heure où le made in France suscite à nouveau l’intérêt, ces structures multiplient les projets et collaborations, comblant certaines lacunes du marché.
Publié le 30-11-2024 par Maëva Gardet-Pizzo
C'était au départ un petit atelier de confection textile. Fondée en 2014, l'entreprise marseillaise Fil Rouge avait alors vocation à participer à la relocalisation de la filière tout en créant de l'emploi dans une ville - Marseille - qui en a bien besoin. Elle recourt pour cela à des contrats d'insertion qui permettent à des personnes éloignées de l'emploi d'enrichir leur CV tout en tissant du lien social.
Mais en quelques années, le petit atelier atteint rapidement une dimension industrielle, porté par des marchés significatifs. Parmi eux : des masques covid-19 pour l'État et la Métropole, des tenues pour Puma, équipementier de l'Olympique de Marseille, ou encore la participation à la fabrication de 103.000 pièces pour habiller les bénévoles des Jeux Olympiques de 2024, en partenariat avec Décathlon.
« Ce contrat nous a permis de recruter 40 personnes et de leur proposer des formations auxquelles ils n'auraient pas eu accès sans ces grandes commandes », assure Annie Carrai, directrice de cette structure relevant de l'économie sociale et solidaire qui compte 250 salariés, dont 160 en contrat d'insertion.
Capsules made in France
Non loin d'ici, l'atelier de confection 13 A'tipik, qui compte une cinquantaine de salariés dont aussi une quarantaine en insertion, se distingue par des coopérations de moindre taille mais non moins prestigieuses. Parmi ses clients, de petits créateurs et des marques co
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