Pourquoi le français Cedexis se vend à l'américain Citrix

Cedexis

La startup franco-américaine, détentrice de sept brevets qui lui permettent d'accélérer le temps de chargement des pages web, est rachetée pour un montant d'environ 100 millions de dollars par l'américain Citrix. Un exit en fanfare pour cette pépite de la French Tech adoptée par la plupart des géants du Net et par de nombreux grands groupes internationaux dans le cloud et le e-commerce, dont les solutions bénéficient à plus d'un milliard d'internautes tous les jours.

Publié le 13-02-2018 par Sylvain Rolland

100 millions de dollars. C'est le montant -approximatif- posé sur la table par l'américain Citrix, spécialiste des solutions de virtualisation de données et de services dans le cloud, pour acquérir la pépite franco-américaine Cedexis, cofondée fin 2009 par Julien Coulon à Paris et par son ami Marty Kagan à San Francisco.

Ce rachat marque un exit très juteux pour cette star discrète de la French Tech, dont les technologies bénéficient sans le savoir à plus d'un milliard d'internautes tous les jours. Et pour cause : de nombreux géants du Net, médias, acteurs du e-commerce ou mastodontes du cloud ont intégré sa technologie unique au monde, adoubé par sept brevets. Ainsi, en huit ans à peine, l'aiguilleur du Web a été adopté par Google, Facebook, Twitter, Airbnb, Slack, Microsoft, Air France, Accor Hotels, Hermes, Dailymotion, Samsung, Tencent, Huawei et beaucoup d'autres. De quoi faire monter les enchères...

Le "Waze" de la navigation sur le Web

Les solutions vendues par Cedexis comparent en temps réel la qualité de service des hébergeurs et des diffuseurs de contenus, puis aiguillent le trafic vers le plus performant d'entre eux. L'objectif : afficher les pages sur votre ordinateur, tablette ou smartphone en moins de deux secondes. Autrement dit, "nous sommes le Waze du trafic internet : on fournit l'itinéraire le plus court à l'utilisateur pour afficher une page", résume Julien Coulon, le Pdg et cofondateur de l'entreprise.

Qui poursuit :

"On exploite 16 milliards de données

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