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Pourquoi ces Chinois revendent leurs domaines viticoles bordelais
La lune de miel aura duré une quinzaine d'années pour les plus anciens. De nombreux propriétaires chinois revendent actuellement leurs domaines viticoles girondins, quitte parfois à les brader. Certains y voient l'échec d'un modèle économique devenu obsolète pour le vignoble bordelais.
Publié le 29-11-2024 par Emmanuel Langlois
Le chiffre est spectaculaire : une cinquantaine de châteaux détenus par des investisseurs chinois seraient à vendre aujourd'hui dans le bordelais ! « Sur environ 250 propriétés appartenant à des investisseurs chinois ultra-fortunés, ce n'est tout de même pas la majorité, tempère aussitôt Li Lijuan, agent immobilier et spécialiste du marché asiatique chez Christie's International Real Estate. Le problème est que cela jette l'opprobre sur l'ensemble des propriétaires chinois alors que certains gèrent parfaitement leur domaine. »
Certains s'accrochent en effet, comme Jack Ma. Le milliardaire fondateur du groupe de commerce électronique chinois Alibaba a dépensé des millions pour restructurer son château de Sours dans l'Entre-Deux-Mers dont il est toujours propriétaire depuis 2016.
Des départs précipités
Attractivité du bordeaux à la peine depuis le Covid-19, surproduction et baisse de la consommation (-25% en 2023 selon l'Organisation internationale du vin) ou encore fonds bloqués en Chine depuis que Pékin a drastiquement renforcé le contrôle des capitaux sortants... Les raisons de ces départs, parfois précipités, sont nombreux. Dans leur emballement à l'époque, certains investisseurs n'auraient tout simplement pas mesuré les coûts de production liés à leur achat.
« En Chine, régime communiste oblige, au bout de 70 ans, il faut repayer des taxes pour conserver sa propriété, ce qui n'est pas le cas à l'étranger d'où cet
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