Nucléaire iranien : les pourparlers reprennent à Vienne sans grand espoir de réussite

Nucleaire iranien : les pourparlers reprennent a vienne, sans grand espoir d'avancee

Les différents diplomates qui se réunissent à Vienne en vue de reprendre les négociations sur le nucléaire iranien ne se bercent pas d'illusions : les chances de sauver le pacte de 2015 sont faibles. Profitant de la position des Etats-Unis, fragilisée par la décision de Donald Trump de quitter l'accord en 2018, Téhéran se montre intransigeant tout en accélérant son programme nucléaire. Une stratégie difficilement acceptable par Washington, comme par les diplomates européens.

Publié le 29-11-2021 par latribune.fr (avec AFP et Reuters)

Après cinq mois de suspension, les négociations sur le nucléaire vont reprendre entre l'Iran et les grandes puissances. Il s'agit de sauver, si cela est encore possible, le pacte de Vienne sur le nucléaire iranien signé en 2015 et torpillé par l'administration Trump en 2018. Les espoirs semblent minces à l'heure où l'Iran accélère ses activités atomiques.

Les discussions se dérouleront une nouvelle fois dans la capitale autrichienne où siège l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'entité onusienne qui était en charge de contrôler l'application du Plan d'action global commun (PAGC) issu du pacte de 2015. Celui-ci avait été conclu par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), l'Union européenne, l'Allemagne et l'Iran. Il offrait à la République islamique la levée d'une partie des sanctions internationales étranglant son économie en échange d'une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous le strict contrôle de l'AIEA.

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Des espoirs bien minces

Les chances sont faibles d'aboutir à un accord. Comme entre avril et juin dernier, où six séances de discussions avaient eu lieu jusqu'à leur interruption suite à l'élection à la présidence iranienne de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi, il n'y aura pas de contacts directs entre la délégation américain menée par Rob Malley et les

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