Pour Michel-Édouard Leclerc, Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la France, « passe son temps à diviser [agriculteurs et distributeurs] ». Invité dans l'émission C l'hebdo sur France 5, le dirigeant du groupe concurrent de Carrefour, Auchan ou encore Intermarché et Système U, a ajouté ne pas savoir ce que le ministre souhaite faire.

Ambiance tendue entre Marc Fesneau et Michel-Édouard Leclerc

Les blocages ont été levés, sauf à Dijon où environ 400 personnes de la Confédération paysanne ont manifesté ce week-end pour dénoncer les solutions trouvées avec le Gouvernement par la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles). Mais la colère des agriculteurs n'est pas retombée. Arnaud Rousseau, secrétaire général de la FNSEA, a d'ailleurs prévenu le Gouvernement que l'arrêt des blocages était temporaire et qu'ils pourraient reprendre d'ici au lancement du Salon de l'Agriculture. Michel-Édouard Leclerc déplore quant à lui le fait d'être exclu du plan d'action de Marc Fesneau, lequel avait dénoncé il y a quelques semaines sur X, les « propos intempestifs » de l'homme d'affaires breton qui, d'après lui, « n'a jamais servi qu'une cause : la consolidation de ses seuls profits ». Il y a quelques jours, Michel-Edouard Leclerc dénonçait la non-application de la loi Egalim par 60 % des acteurs concernés, pointant notamment du doigt Rungis, protégé selon lui par le Gouvernement. Marc Fesneau n'a pas (encore) réagi aux propos de Michel-Édouard Leclerc.