De 2 à 3 % de baisse sur les prix du non-alimentaire produit hors de nos frontières, c'est ce qu'a annoncé Michel-Édouard Leclerc sur France Info à environ un mois et demi des fêtes de fin d'année. D'après le dirigeant du groupe E.Leclerc, concurrent notamment de Carrefour ou encore Système U, 40 % de l'offre sera moins chère qu'en 2022.

Pourquoi cette baisse des prix ?

Quelle est la raison qui explique cette baisse des prix ? Michel-Édouard Leclerc a indiqué qu'elle est en lien avec la baisse des coûts des conteneurs. Le patron breton a tout de même précisé que certaines hausses de prix seront inévitables, comme pour les jouets associés à des films (Barbie, par exemple). « On a quand même beaucoup de promotions » a-t-il néanmoins ajouté. Qu'en est-il de l'alimentaire ? Les producteurs de foie gras avaient subi les conséquences de la grippe aviaire en 2022 mais cette année, Michel-Édouard Leclerc promet des prix moins élevés et des rayons plus remplis. De même, le prix des céréales ayant baissé, la baisse sera répercutée dans les magasins (pâtes, pizzas...). Le rayon textile devrait aussi afficher des prix en baisse. « Ce qui coûtait cher, l'année dernière et l'année d'avant, c'étaient les coûts de transport depuis l'Asie [...]. Sur le textile et même déjà les jouets de Noël dans les semaines qui viennent, il y a de vraies baisses [...]. » Michel-Édouard Leclerc a aussi fait savoir qu'il compte demander des efforts à divers grands groupes comme Nestlé ou encore Procter & Gamble afin qu'ils diluent « leurs propositions de hausses [des prix] ». Enfin, le dirigeant a assuré ne pas stopper sa bataille contre la loi Descrozaille.