"Me too" : les premières sanctions tombent chez Ubisoft

Les jeux videos d'ubisoft bientot accessibles via abonnement

Visés par des enquêtes, de hauts responsables d'Ubisoft quittent déjà l'éditeur français de jeux vidéo.

Publié le 05-07-2020 par Michel Cabirol

Le PDG d'Ubisoft, éditeur français de jeux vidéo dont plusieurs cadres sont accusés d'agressions et de harcèlement sexuel, a annoncé vendredi qu'un vice-président avait démissionné et qu'un autre avait été mis à pied pour "comportements inappropriés". Dans un message adressé aux 18.000 salariés du groupe dans le monde, Yves Guillemot a indiqué que Maxime Beland, vice-président "Editorial" en poste à Toronto (Canada), avait démissionné "avec effet immédiat". "Nous poursuivons toutefois l'enquête que nous menons sur les allégations portées contre lui", a précisé le PDG.

Par ailleurs Tommy François, vice-président "Editorial et creative services" basé à Paris, a été "placé en mise à pied conservatoire, dans l'attente des conclusions de l'enquête le concernant", selon ce message dont l'AFP a obtenu une copie. Un autre employé du studio de Toronto a pour sa part été licencié "pour avoir eu des comportements allant à l'encontre de ce qu'Ubisoft attend de ses collaborateurs", a révélé Yves Guillemot sans plus de précisions.

"D'autres enquêtes se poursuivent, et seront menées avec toute la rigueur requise", a promis le dirigeant. "Nous ne pouvons tolérer les comportements inappropriés sur le lieu de travail et nous continuerons à prendre des mesures disciplinaires contre toute personne ayant des comportements de harcèlement, de discrimination ou toute autre attitude enfreignant notre Code de Bonne Conduite".

Changement structurel

La veille, Yves Guillemot avait promis à ses salariés

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