McDonald's troque (temporairement) ses potatoes contre des frites de légumes

McDonald's troque (temporairement) ses potatoes contre des frites de légumes

Dès le 7 mars, les célèbres potatoes vont laisser la place à des frites de légumes dans tous les restaurants McDonald's de France.

Publié le 27-02-2023 par Esther Buitekant

Panais, betterave et patate douce à la place de la pomme de terre


Les amateurs de potatoes vont devoir composer avec l'absence de leur accompagnement préféré ces prochaines semaines. À partir du 7 mars, elles seront remplacées par des frites de patates douces, de panais et de betteraves dans tous les McDonald's de France. Comme le révèle le Parisien, 3.000 tonnes de légumes ont été cultivées dans les Hauts-de-France pour réaliser ce nouveau produit. L'objectif affiché du géant américain du fast-food, qui s'est ici associé au géant du surgelé McCain, est de répondre 'aux nouveaux besoins de consommation', et à la volonté des consommateurs de 'diversifier leur alimentation'. C'est un travail de longue haleine que nous avons engagé en août 2021 pour réserver les terres de nos 25 agriculteurs partenaires. Après les semis en mars dernier, la récolte a été faite en octobre, avant leur transformation pour le lancement', explique au Parisien, Éloi de la Celle, directeur des achats de McDonald's. 


Un nouveau produit disponible sans surcoût 


Comme les potatoes ou les frites, ces frites de légumes seront servis dans un cornet moyen ou grand, en accompagnement des menus, 'sans surcoût pour le consommateur'.  'C'est le mariage des trois qui est assez intéressant, avec la carotte un peu sucrée qui contrebalance le côté plus marqué des autres', vante Éloi de la Celle qui précise que ces légumes ont été choisis parce qu'il s'agit de 'légumes assez durs mais à teneur en eau faible, qui résistent à la coupe.' Du côté des franchisés en revanche, c'est l'étonnement. 'J'ai hâte de voir la tête de mes clients quand je vais leur dire qu'il n'y a plus de potatoes pendant trois semaines !', lâche l'un d'eux dans le Parisien, avant de s'amuser de ce 'choix audacieux'.

 

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