Macron entame une « coexistence exigeante » avec Barnier

Attendue depuis 51 jours, la nomination du successeur de Gabriel Attal ouvre une page inédite sous la Ve République. En nommant un opposant de droite « raisonnable » qui sera soutenu au premier chef par les partis macronistes et LR, le président de la République s'engage dans une semi-cohabitation.
Publié le 06-09-2024 par Bruno Jeudy
Un communiqué de dix lignes, délivré à l'heure du déjeuner et, c'est tout. Emmanuel Macron n'a pas donné davantage d'explications aux Français pour justifier le choix de Michel Barnier. Le président de la République l'a chargé de constituer un « gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français ». Soulagé et peu disert.
A quoi bon revenir dans le détail sur cette séquence politique - voire très politicienne - durant laquelle les partis ont refusé de poursuivre le front républicain qui leur avaient permis lors du second tour des législatives d'empêcher le Rassemblement national d'obtenir la majorité absolue. Emmanuel Macron a préféré le silence et laissé la lumière à Michel Barnier, 73 ans, vétéran de la vie politique, ministre quatre fois, commissaire européen deux fois et, même, candidat à la présidentielle avant d'échouer à la primaire de la droite en 2021.
Voilà donc la surprise du chef. A vrai dire si son nom était donné parmi les premiers ministrables possibles, il ne figurait pas en tête de liste bien que défendu ardemment par le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler. Après avoir testé de nombreux noms (politiques, personnalités issues de la société civile, hauts fonctionnaires, chefs d'entreprises) Emmanuel Macron a misé en vain sur deux autres profils, hypers politiques : Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve. Jusqu'au bout, le président a fait le forcing auprès du RN pour imposer le patron des Hauts-de-France mais Marine Le Pen a la haine tenace.
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