Accident, choc aviaire ou tir russe... Au lendemain du crash d'un avion de ligne d'Azerbaijan Airlines dans l'ouest du Kazakhstan, la confusion règne autour des raisons de ce drame qui a fait 38 morts. Certains avancent d'emblée la piste d'un tir accidentel de la part de la défense anti-aérienne russe, tandis que d'autres appellent à respecter le temps de l'enquête, le tout sur fond de tensions géopolitiques. Quelles que soient les causes réelles, les investigations risquent fort de susciter des remous.

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L'Embraer E190 effectuait le vol J2-8243 entre Bakou, capitale d'Azerbaïdjan et Grozny, capitale de la Tchétchénie, république caucasienne faisant partie de la fédération de Russie. Selon les communications de la compagnie, l'appareil « a effectué un atterrissage d'urgence à environ trois kilomètres de la ville d'Aktaou » au Kazakhstan. C'est-à-dire un peu plus de 400 km à l'est de sa destination, de l'autre côté de la mer Caspienne qui est normalement longée et non franchie lors de ce vol.

L'avion transportait 62 personnes à bord, dont cinq membres d'équipage. Selon le ministère kazakh des Situations d'urgence, 38 personnes ont été tuées dans le crash, et « 29 survivants, parmi lesquels trois enfants, ont été hospitalisés ». Selon l'agence azerbaïdjanaise Azertac, douze des survivants doivent revenir jeudi en Azerbaïdjan, tandis que l'agence officielle ru