Les premières polémiques

Ça s'agite en coulisse chez Air France-KLM depuis la nomination du numéro 2 d'Air Canada, Benjamin Smith, à la tête de la direction générale de la compagnie pour se substituer à Jean-Marc Janaillac. Attendu « au plus tard le 30 septembre 2018 », le Canadien fait déjà beaucoup parler. Au lieu d'être saluée par les marchés, la nouvelle a entraîné une chute du titre d'Air France-KLM en bourse. Un phénomène difficile à expliquer. Une autre polémique est en train de naître autour du salaire du nouveau patron du groupe aérien français, qui pourrait s'élever à 4,25 millions d'euros par an. Soit près de deux fois plus que chez Air Canada, si l'on en croit l'agence Bloomberg, qui affirme que Benjamin Smith percevait 2,7 millions d'euros dans la compagnie à la feuille d'érable. Enfin, les grandes firmes françaises n'étant pas habituées à être pilotées par des étrangers, cette nomination pourrait ouvrir une nouvelle ère.

Les dossiers brûlants qui attendent Benjamin Smith

Le nouveau directeur général d'Air France-KLM sait d'ores et déjà qu'il trouvera plusieurs dossiers bouillants sur sa table à son arrivée. Il devra traiter sans round d'observation celui des revendications salariales des pilotes, qui pourraient entamer une nouvelle grève si leurs demandes n'aboutissent pas. Monsieur Smith devra également se pencher très vite sur l'organisation d'une nouvelle gouvernance, une autre tâche loin d'être simple.