Le modèle Meloni séduit autant qu’il inquiète

Le système de délocalisation des migrants inauguré par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, suscite l’intérêt des partenaires européens, alors que dans son pays on dénonce une méthode coûteuse et inutile. Des critiques qui ont résonné d’autant plus fort après la décision, vendredi, d’un tribunal romain de ramener en Italie les 12 migrants tout juste débarqués en Albanie.
Publié le 20-10-2024 par Caroline Bordecq
Jusque-là, le timing était parfait. Mercredi, veille de Conseil européen, le navire Libra de la marine italienne accostait en Albanie avec 16 migrants secourus en mer. Le lendemain, en marge du sommet, c'est tout sourire que la Première ministre italienne Giorgia Meloni présentait à dix pays l'accord scellé l'an passé avec son homologue albanais, Edi Rama. Le principe : Rome a construit deux structures en Albanie pour y placer des migrants - seulement des hommes majeurs, jugés non vulnérables et issus de pays considérés « sûrs » - sauvés en mer par les autorités italiennes. Ces centres délocalisés (pour l'identification des migrants, pour les demandeurs d'asile et pour ceux devant être rapatriés) sont entièrement surveillés, gérés et financés par l'Italie.
À Bruxelles, l'idée plaît. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, parle d'une « solution innovante » pour lutter contre l'immigration illégale, dont les pays européens devront « tirer les leçons ». Et les Pays-Bas envisagent même un projet similaire en Ouganda pour les demandeurs d'asile déboutés. En revanche, Paris et Berlin préfèrent prendre leurs distances, d'autant plus refroidis par le cinglant revers judiciaire de vendredi.
Ce jour-là, le tribunal de Rome ordonne la libération des douze Égyptiens et Bangladais arrivés deux jours plus tôt en Albanie. Jugeant, sur la base d'un récent arrêt de la Cour européenne de justice, qu'ils ne provenaient
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 30/07/2025 à 10:44:46
Fin des impôts de production : le patronat fait monter la pressionPublié le 30/07/2025 à 10:44:42
Intelligence artificielle : Gemini, l'arme fatale de Google dans la guerre des smartphonesPublié le 30/07/2025 à 10:44:37
Renault : François Provost, un dirigeant maison pour rassurer les marchésPublié le 30/07/2025 à 10:44:32
Homard américain contre aéronautique européen : le point sur les contours d’un accord encore flouPublié le 30/07/2025 à 10:44:26
Alerte rouge chez Stellantis pour 2025Publié le 30/07/2025 à 10:44:26
Énergie : la filière de la géothermie de surface reste sur sa faimPublié le 30/07/2025 à 10:44:26
🔴 Croissance française, récession en Allemagne, Tsunami… L'essentiel de l'actualité ce mercredi 30 juilletPublié le 30/07/2025 à 10:44:21
Industries pharmaceutiques : le grand flou des droits de douanePublié le 30/07/2025 à 10:44:16
Logements, bureaux... Le patrimoine XXL de l'État dans le viseur du ParlementPublié le 30/07/2025 à 10:44:08
Stations balnéaires : le marché des résidences secondaires boit la tassePublié le 29/07/2025 à 10:53:51
Les semi-conducteurs, le bon filon d’Air liquidePublié le 27/07/2025 à 10:44:44
Droits de douane : Trump et von der Leyen en Écosse pour négocierPublié le 27/07/2025 à 10:44:40
À Paris, on célèbre l'anniversaire des J.O sans oublier l'amertume laissée par l'annonce du plan budgétairePublié le 27/07/2025 à 10:44:34
SONDAGE EXCLUSIF. 61 % des Français sont défavorables à la loi DuplombPublié le 27/07/2025 à 10:44:34
Léon Marchand, prêt à battre le record du monde à SingapourPublié le 27/07/2025 à 10:44:29
SONDAGE EXCLUSIF. Pour 91 % des Français, le Tour de France fait partie de notre patrimoinePublié le 27/07/2025 à 10:44:24
Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : « À New York, nous allons consacrer l’isolement définitif du Hamas »Publié le 27/07/2025 à 10:44:19
Kévin Vauquelin, Valentin Paret-Peintre, Jordan Jegat... Les étoiles montantes du cyclisme françaisPublié le 27/07/2025 à 10:44:13
Tour de France : Montmartre s’apprête à revivre la folie olympiquePublié le 27/07/2025 à 10:44:06
Christian Louboutin : « Mon nom représente une forme de liberté »