La souveraineté alimentaire, une notion politique dont la définition fait débat

Le Premier ministre a promis d'inscrire la notion de souveraineté alimentaire dans la loi, ce qui pourrait limiter les avancées du droit de l'environnement. Alors que les principaux syndicats des agriculteurs soutiennent une notion fondée sur la productivité, sa définition originelle est complètement différente.
Publié le 17-02-2024 par Giulietta Gamberini
L'annonce début février de Gabriel Attal d'inscrire l'objectif de souveraineté alimentaire dans la loi a fait moins de bruit que celle de la mise « à l'arrêt » du plan de réduction des pesticides. Elle n'en est pas moins cruciale. Pour le Premier ministre, cet « objectif est essentiel pour nos agriculteurs et pour notre pays », et doit déboucher sur « un plan de souveraineté dans chaque filière qui en a besoin, notamment sur l'élevage ». Des propos qui reprennent l'une des revendications du principal syndicat des agriculteurs, la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Le « volet souveraineté » figurera donc dans la prochaine version de la loi d'orientation agricole, laquelle doit être soumise au Conseil d'Etat avant la fin du mois de février et approuvée par le Parlement avant juin. Le ministre de l'Agriculture y travaille, avec les syndicats agricoles et des parlementaires, selon son ministère. Reste à savoir ce qu'il contiendra exactement.
« Réarmer l'outil de production agricole français »
Pour la FNSEA, le texte vise à prévoir « un complément du droit de l'environnement », susceptible de neutraliser « toute mesure environnementale » qui s'y opposerait, expliquait récemment à La Tribune son président, Arnaud Rousseau.
« C'est l'affirmation claire d'un cap qui va irriguer toutes nos politiques publiques et qui va fixer le cadre pour toutes les mesures que nous prendrons au niveau législatif », confirme le ministère de l'Agriculture à La Tribun
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