La SNCF tient son forfait jours grâce à l'Unsa

La SNCF tient son forfait jours grâce à l'Unsa

L'Unsa donne à la SNCF son feu vert en signant le nouveau forfait jours, un cadre de travail réservé aux 30 000 salariés autonomes du groupe ferroviaire public. Il sera progressivement mis en place malgré les protestations de la CGT et de Sud.

Publié le 16-03-2017 par Bertrand Dampierre

Un projet qui ne fait pas l'unanimité


Fin du suspense à la SNCF. Le nouveau cadre de travail des salariés autonomes, qui concerne 30 000 cadres et agents de maîtrise, vient d'être approuvé grâce à la signature de l'Unsa. Les syndicats et la direction, qui avait rompu les discussions le 12 décembre dernier, sont enfin parvenus à un accord sur le forfait jours. Deux forfaits sont proposés : un de 210 jours travaillés par an pour les agents des directions centrales et régionales, et un de 205 jours pour les encadrants de terrain, ainsi qu'une prime d'autonomie de 50 à 100 euros par mois. C'est apparemment la lecture de plusieurs documents comportant des informations techniques qui a fait pencher la balance, rapporte un porte-parole de l'Unsa. La CGT et Sud s'opposent à ce projet qui, selon eux, ne règle pas le problème des dépassements d'horaires à outrance. Cependant, l'approbation de la CFDT et de l'Unsa suffisent à rendre l'accord majoritaire.


« Une bonne nouvelle pour l'entreprise et les salariés »


La direction de l'entreprise ferroviaire publique française se réjouit de l'accord trouvé. Il s'agit d'« une bonne nouvelle pour l'entreprise et les salariés », affirme Jean-Marc Ambrosini, DRH de la SNCF. « Cet accord vient reconnaître l'engagement de notre management », indique-t-il auprès de l'agence France-Presse, en ajoutant qu'il est le résultat de « pratiques managériales fondées sur la confiance ». Ce nouveau cadre de travail sera mis en oeuvre progressivement sur une période de six mois.

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