Une intention confirmée par le ministre des Finances

Le gouvernement belge songerait actuellement à céder une nouvelle fraction du solde de ses actions BNP Paribas, qui représentent actuellement un peu moins de 8 % de la banque française, comme le révèlent ce jour les journaux belges Le Soir et De Tijd. Ces derniers s'appuient sur le renouvellement du contrat signé par la Société fédérale des participations et investissements (SFPI) avec 12 établissements bancaires qui pourraient être chargés de la cession des titres en question. De son côté, interrogé par Belga, le cabinet du ministre belge des Finances Johan Van Overtveldt a confirmé l'annonce tout en ne donnant pas plus de précisions. Il a ainsi expliqué que « la SFPI se tient prête à agir rapidement si le gouvernement souhaite une action. Ce qui ne signifie pas que cela figure tout en haut de l'agenda ».

Un premier désengagement en mai dernier

L'objectif affiché par le gouvernement belge est de se séparer d'une partie de ses participations dans les banques d'ici la fin du mandat actuel afin d'alléger la dette nationale. Dans cette logique, au début du mois de mai, déjà, ce dernier avait créé la surprise en annonçant la revente d'un quart de sa participation dans le groupe français fondé en 1822 et actuellement dirigé par Jean-Laurent Bonnafé. Plus précisément, la Belgique avait ainsi cédé 31,2 millions d'actions BNP Paribas, ramenant sa détention de 10,2 à 7,8 % du tour de table. Ces 2,5 % avaient rapporté un peu plus de 2 milliards d'euros. Pour rappel, BNP Paribas, qui a pris le contrôle de l'assureur italien Cargeas le mois dernier, est actuellement la première banque de la zone euro et la cinquième banque mondiale, avec près de 190 000 collaborateurs répartis dans 74 pays.